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Archives : programme 2003-2004
 
 
groupe n°1 groupe n°2 groupe n°3 groupe n°4
Introduction à la psychologie analytique
Le transfert, expérience d’une rencontre, d’une reconnaissance, épreuve de la différence.
L’individuation : une simple question de définition ?
La psychologie archétypale.
 

Groupe n°1
 

Thème : Introduction à la psychologie analytique
 
Animateur: Docteur Nicole Gypakis 
Membre de l’AIPA (Association Internationale de Psychologie Analytique)

 
L’objectif proposé à ce groupe est d’aborder et d’explorer les principaux concepts de la psychologie analytique.  Ces repères sont essentiels pour comprendre les apports théoriques de C.G. Jung quant à la dynamique du fonctionnement psychique.
Son œuvre « La Dialectique du Moi et de l’Inconscient » servira de pierre angulaire à cette exploration qui ne s’adresse pas seulement aux débutants mais aussi aux personnes désireuses d’approfondir leur compréhension de ces concepts majeurs.
D’autres documents seront proposés.  Des illustrations écrites, iconographiques pourront être recherchées, présentées et discutées, afin de soutenir ce repérage et d’étayer une participation active et vivante de chaque participant.

 

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Groupe n° 2
 
Thème: Le transfert, expérience d’une rencontre, d’une reconnaissance, épreuve de la différence.
 

Dates des réunions:
les jeudis 16/10/03, 20/11/03, 18/12/03, 15/01/04, 12/02/04, 11/03/04, 08/04/04, 06/05/04 et 03/06/04.

Animateur : Michel Bénet - DESS en Psychologie -
Membre associé de la SFPA (Société Française de Psychologie Analytique)

Point marquant sur lequel il s’est trouvé en « parfait accord » avec Freud, dès leur première et longue rencontre, la question du transfert a été pour Jung « l’alpha et l’oméga » de la psychologie analytique.  Pour lui, « la réalisation consciente de l’unité intérieure » - l’individuation - ne peut se faire sans la relation à l’autre humain. Dès lors, ce « huis clos à deux » apporte son lot de risques.  Freud l’avait compris en abandonnant la thérapie par l’hypnose pour « inventer » la thérapie par la parole, à « bonne distance ». Il n’a pas échappé à Jung le danger de la « commune inconscience » au cœur de laquelle guette l’inceste et la nécessaire « contagion psychique » inséparable d’une juste clairvoyance de l’analyste.  Cette relation entre le clinicien et l’analysant, si complexe, dans laquelle deux « dyades » corps-psyché distinctes s’impliquent, le temps de la rencontre, dans une « combinaison » mystérieuse et « sulfureuse », il en explore la progression en en comparant les étapes avec celles de l’opus alchimique dont il trouve des représentations imagées et annotées dans un manuscrit du seizième siècle.
L’abord de ce livre difficile de Jung, « Psychologie du Transfert » éclairé au préalable par des passages de « Psychologie et Alchimie » se fera à travers le regard de psychologue que Jung n’a jamais cessé de revendiquer.
 
Groupe n° 3
 
Thème: L’individuation, une simple question de définition ?

Dates des réunions: les mercredis 15/10/03, 19/11/03, 17/12/03, 21/01/04, 11/02/04, 17/03/04, 28/04/04, 19/05/04 et 16/06/04.

Animateur : Joseph Shesko Docteur en Psychologie –  membre associé de la SFPA (Société Française de Psychologie Analytique)

L’individuation, clé de voûte de la psychologie analytique, reprise et adoptée par les écoles de la psychologie humaniste, est au centre d’un débat au sein du monde « jungien » dans lequel le concept classique s’oppose à un concept élargi.
Jung, se basant sur son expérience clinique, a défini l’individuation comme un développement qui mène à une conscience croissante du « soi ». Selon lui, elle commence dans la deuxième moitié de la vie et continue jusqu’à la fin. Dans le cas précité, un degré considérable de maturité du « moi » est exigé pour déclencher le processus.  Par conséquent, celui-ci dépend du degré de maturité de chacun et tout le monde n’est pas concerné : il y a même peu d’élus.
Michael Fordham, une des grandes figures de l’école de Londres, partant de son travail avec les enfants, a découvert des images archétypiques chez ceux-ci, y compris celles du « Soi » et ainsi dans toutes les étapes de la vie. Selon lui, le processus de base de l’individuation est identique au cours de toutes les étapes de la vie. Pour Fordham, l’individuation durant la deuxième partie de la vie n’est qu’un cas spécifique du développement du « moi ». De plus, ce processus est normal et n’est pas réservé seulement aux « happy few ».
A partir de là, au cours de l’année, nous allons comparer et approfondir ses deux formulations du concept de l’individuation à travers l’examen de questions telles que : le « timing » de l’individuation, ses phases constituantes et les processus complets impliqués dans ce développement de la psyché.

Une bibliographie sur le sujet sera fournie en début de cycle.

 
Groupe n° 4
 

Thème: la psychologie archétypale, selon l’œuvre de James Hillman, à travers des extraits de ses textes traduits en français
.

Dates des réunions: les lundis  06/10/03, 03/11/03, 01/12/03, 05/01/04, 03/02/04, 01/ 03/04, 06/04/04, 04/05/04 et 07/06/04.

Animateur : Docteur Mario Castello – Membre de l’AIPA (Association Internationale de Psychologie Analytique)

James Hillman, dont la production littéraire constitue un « corpus » de 24 livres, a beaucoup influencé la pensée « post-jungienne ». Ancien président de l’Institut Jung de Zürich - où il a achevé sa formation dans un climat « jungien » tout à fait « classique » - il développe par la suite une vision théorique qui lui est propre, communément appelée « Psychologie archétypale ».  Rentré aux Etats-Unis, dont il est originaire, ses intérêts se détachent progressivement de la pratique clinique pour développer une approche plutôt philosophique qu’il définit comme étant « écopsychologique ». Actuellement sa production intellectuelle est orientée vers la divulgation de sa pensée.  Ses livres récents ont eu beaucoup de succès auprès du grand public, Hillman se servant largement des media de masse pour faire connaître ses idées.
L’élément central de la « Psychologie Archétypale » est l’analyse et l’utilisation des mythes anciens pour détecter et redécouvrir l’importance et les manifestations des archétypes dans le monde contemporain.  Jung a écrit « les dieux sont devenus nos maladies ». L’argumentation d’Hillman à ce sujet est que l’époque moderne redécouvre « l’âme du monde » par la voie de la pathologie.  Son œuvre offre plusieurs possibilités d’analyse, qu’elle concerne le monde clinique ou celui du social.
Le but des séminaires d’études proposés ici est de cerner une vision d’ensemble de la pensée d’Hillman à travers des extraits de ses textes traduits en français et par un travail de comparaison avec la théorie jungienne classique. Les participants à ce cycle d’étude devront avoir une bonne connaissance des concepts jungiens pour pouvoir saisir à sa juste dimension la contribution d’Hillman à l’évolution de la recherche « post jugienne », c’est-à-dire au travail de réflexion et de recherche postérieure à Jung, contribution dont le but est aussi l’adaptation des intuitions de ce dernier à la société actuelle et aux patients de notre époque.

Pour participer à ces séminaires, une relecture des textes de Jung suivants est recommandée :
- Dialectique du Moi et de l’Inconscient
- Introduction à l’essence de la mythologie (C. Kerenyi) pour préparer les quatre premiers séminaires.
- Problèmes de l’âme moderne – pour les séminaires suivants.
 

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