Groupe 3
:
Synchronicité ou résonnance
Animateur :
Joseph David Shesko
Dates des réunions
:
les mercredis, 20/10/04, 17/11/04, 15/12/04, 19/01/05,
16/02/05, 16/03/05, 20/04/05, 18/05/05, 15/06/05.
Toute sa
vie, Jung a fortement été impressionné par des coïncidences
significatives. En 1952, sous l’influence de Schopenhauer et
avec le concours du physicien Wolfgang Pauli, il a postulé le
principe de synchronicité, principe qui dépasse les
explications purement causales. Jung pose l’hypothèse que
deux (ou plusieurs) incidents peuvent survenir
synchroniquement (c’est-à-dire simultanément), l’un psychique
et l’autre physique, qui sont porteurs de sens sans forcément
être reliés de manière causale. Ce principe suggère qu’il y a
une inter-connexion ou une unité entre des manifestations qui
ne sont pas liées par la causalité. Il postule donc un aspect
de totalité qui peut être décrit comme l’unus mundus.
Aujourd’hui, de nombreux scientifiques
considèrent que le concept de causalité est insuffisant dans
leur discipline. L’intuition de Jung semble être une manière
très séduisante de combler en partie leur insatisfaction.
Reste à savoir dans quelle mesure ce concept de synchronicité
peut nous aider à comprendre l’être humain ainsi que le monde
qui l’entoure.
L’objectif de ce groupe est d’étudier le
concept de synchronicité, d’essayer de déterminer quelle peut
être l’utilité de ce postulat, et d’explorer quelques-unes de
ses répercussions dans le domaine de la psychologie
analytique.
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